Chaînes de caractère

[#Article] Chroniques croisées avec Hubert Letiers, auteur de thrillers, sur monBestSeller.com : http://www.monbestseller.com/actualite-litteraire-tribune/face-a-face-un-duel-solidaire

[#Nouvelle] — Allez, Lola, viens pour une fois, tu sors jamais ! — Tu sais bien comment ça se passe. C’est toujours la même chose. Je bois pas, je fume pas, je sniffe pas. Alors, au bout d’une heure, quand tout le monde commence à être défoncé, je m’emmerde....

[#Nouvelle] 23 h 30, le barnum démarre. Prends-toi une vodka, il reste aussi un fond de jus d’ananas, ça passera mieux. C’est l’heure où elle se couche, il va lui sauter dessus, ce mec est un vrai bonobo, j’en suis sûr. Ah, tu étais bien content quand...

[#Nouvelle] Mais tu les vois mon Maurice ? Regarde-moi celle-là avec son air nouille et sa manie de se passer la langue sur les lèvres. Et son couillon de mari qui pue de la gueule, qui fait des chuts pour écouter ses résultats du foot. Tu peux pas voir...

[#Poésie] Les flonflons de la foire, les baisers colorés et les corps qui tournent, les corps catapultés. Un micro grésille dans une odeur de friture, j’ai la nausée d’avoir trop bu, fumé, espéré. L’argent tombe des poches et les portables volent. Les...

[#Article] La ligue de défense du syllogisme nous écrit : Les littérateurs aiment les paradoxes, on est bien d’accord ? A chaines-de-caractere.com, vous vous prétendez littérateurs, n’est-ce pas ? Ainsi vous adorez les paradoxes, avouez-le ! Ça vous émoustille...

[#Article] La rédaction de chaines-de-caractere.com a reçu cette lettre ouverte du PDG des établissements Manille au maire de Saint-Flour-sur-Adour : Monsieur le Maire de , Il est de notoriété publique que l’usine de ma famille est vitale pour l’économie...

[#Poésie] Deux adolescents restent debout dans le RER, direction la banlieue. Lui ne quitte ses mains que pour signer sa passion. Elle ne quitte son regard que pour observer la musique de ses doigts. Leurs lèvres ne s’imposent aucune dissonance, leurs...

[#Poésie] Le silence, c’est le froid qui me saisit à la sortie du Rex-Club, ce sont ces acouphènes qui ne faiblissent pas. Le silence, c’est un chant d’oiseau aux premières lueurs, sur le boulevard. C’est le bruissement d’un avion qui clignote très haut...

Un vieil homme aveugle attend au bord du trottoir, un enfant s’approche de lui. Il a pris ma main et nous nous sommes élancés. Le fleuve impétueux a suspendu ses stridulations. Nous avons avancé, nous avons bravé le décompte. Maintenant ses doigts pressent...